Sauvons la face avec … Dieudonné !
Il est acclamé par quelque 200 militants et sympathisants présents, qui viennent de siffler et huer brièvement lorsque sont apparus sur un vaste mur d'écrans les visages des deux finalistes, les candidats UMP Nicolas Sarkozy et PS Ségolène Royal.
Le Pen, en costume bleu marine, cravate bleu ciel et chemise blanche, s'attarde un moment devant le buffet en compagnie de son épouse, entouré de ses gardes du corps assaillis par les journalistes.
Il y revient un peu plus tard pour lancer sous les vivats: "nous avons été les tenants de la vérité".
Une musique disco démarre, et le champion de l'extrême droite, 78 ans, se lance dans quelques pas de danse avec Jany Le Pen.
Autour de lui, les jeunes militants, d'abord interloqués, applaudissent.
L'écrivain Alain Soral, ex-communiste et proche de la fille du président du FN Marine, est amer: "je pense que Le Pen mérite la France mais je ne suis pas sûr que la France mérite Le Pen".
"Il n'y a plus qu'à se saouler", glisse-t-il d'un rire sarcastique.
Egalement présent, l'humoriste Dieudonné ne semble pas partager sa déception. Il confie avoir voté pour l'altermondialiste José Bové et vouloir mettre au coeur de la campagne la question de... la défense des pygmées en Afrique centrale.
Qui se ressemble …