"De la part d'Israël, nous attendons un engagement renouvelé, cette fois réellement contraignant, en faveur du respect du cessez-le-feu", déclare le chef de la diplomatie dans un entretien publié mardi par le quotidien La Repubblica, à l'avant-veille d'une entrevue avec son homologue israélienne, Tzipi Livni.
"Il est juste d'attendre du Hezbollah qu'il dépose les armes, mais nous ne pouvons envoyer nos troupes au Liban si l'armée (israélienne) continue à tirer", souligne-t-il.
Les 2.000 à 3.000 militaires italiens, précise le ministre, représenteront environ un tiers des effectifs européens, issus entre autres des contingents espagnol, néerlandais et belge, qui doivent venir renforcer la
Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban).
D'Alema estime par ailleurs que Paris reverra à la hausse sa propre contribution, limitée pour l'heure à 200 militaires. "En fin de compte, je pense que même la France sera présente de façon plus conséquente", assure-t-il.