Le oui mais italien

Par Bernard M.
Publié le 22 août 2006 à 12:50

Romano Prodi a informé Kofi Annan que son pays était prêt à diriger la Finul, chargée du maintien de la paix au Sud-Liban

A condition toutefois que l'armée israélienne s'en tienne au cessez-le-feu en vigueur depuis le 14 août, selon le ministre des Affaires étrangères, Massimo d'Alema.



"De la part d'Israël, nous attendons un engagement renouvelé, cette fois réellement contraignant, en faveur du respect du cessez-le-feu", déclare le chef de la diplomatie dans un entretien publié mardi par le quotidien La Repubblica, à l'avant-veille d'une entrevue avec son homologue israélienne, Tzipi Livni.

"Il est juste d'attendre du Hezbollah qu'il dépose les armes, mais nous ne pouvons envoyer nos troupes au Liban si l'armée (israélienne) continue à tirer", souligne-t-il.



Les 2.000 à 3.000 militaires italiens, précise le ministre, représenteront environ un tiers des effectifs européens, issus entre autres des contingents espagnol, néerlandais et belge, qui doivent venir renforcer la

Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban).



D'Alema estime par ailleurs que Paris reverra à la hausse sa propre contribution, limitée pour l'heure à 200 militaires. "En fin de compte, je pense que même la France sera présente de façon plus conséquente", assure-t-il.