La police de la ville a invoqué des travaux, s’abritant derrière des mesures de sécurité : "Le site est fermé aux visiteurs en raison des travaux de construction. Les demandes du président iranien en vue d'une visite des abords immédiats de la zone seront également rejetées (...) par mesure de sécurité"
La classe politique américaine s’est unanimement révoltée à l’idée que le chef d’un état favorable au terrorisme puisse visiter le site de l’attentat qui laisse la plus grande cicatrice dans la ville de New-York au sens propre et dans le cœur des américains au sens figuré. Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Hilary Clinton, candidate à l’investiture démocrate, a déclaré "Il est inacceptable que le président iranien Ahmadinejad, qui refuse de renoncer au soutien que son pays apporte au terrorisme, visite le site des attentats les plus meurtriers de l'histoire des Etats-Unis".
Rudolph Giuliani, le maire de l’époque des attentats, candidat à l’investiture républicaine, a surenchéri de son côté : "Il s'agit d'un homme qui a menacé l'Amérique et Israël, qui prête asile au fils d'Oussama ben Laden et à d'autres dirigeants d'Al Qaïda, qui livre des armes à la guérilla irakienne et développe des armements nucléaires"