PAYSARCH (PAYsandisia ARCHon) : «MISE AU POINT DE METHODES BIOLOGIQUES POUR LUTTER CONTRE LE PAPILLON PALMIVORE »

Par Bernard M.
Publié le 14 décembre 2009 à 13:17

Un consortium animé par le centre technique Plante & Cité réalise un programme d’études et d’expérimentations pour lutter contre le papillon palmivore : une priorité pour les villes et les entreprises du sud de la France

Un consortium animé par le centre technique Plante & Cité réalise un programme d’études et d’expérimentations pour lutter contre le papillon palmivore : une priorité pour les villes et les entreprises du sud de la France PAYSARCH : ce projet d’expérimentation qui a débuté au printemps 2009 associe 2 entreprises spécialisées sur le marché de la protection biologique (KOPPERT et BIOBEST), les Fredon PACA et Languedoc-Roussillon (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) dont les actions de veille avaient pu mettre en évidence les premiers foyers en espaces verts et Plante & Cité,

centre national d’expérimentation dans les domaines du paysage et de l’horticulture urbaine. Ce programme d’études est conduit en cohérence avec les actions complémentaires pilotées par la DGAL.



Originaire d’Amérique du Sud, le papillon palmivore (Paysandisia Archon) constitue l’une des principales problématiques phytosanitaires sur palmier d’ornement depuis la fin des années 90 en France. Cet insecte très polyphage dont les larves se nourrissent à l’intérieur des stipes est à l’origine de dégâts qui peuvent engager fortement le pronostic vital d’un palmier même âgé.



La diffusion de ce ravageur sur l’arc méditerranéen notamment via l’importation de palmiers et la prépondérance de ses hôtes dans le patrimoine arboré de nombreuses régions françaises en font l’une des menaces les plus sérieuses qu’aient connu les professionnels du palmier et gestionnaires d’espaces verts. En région PACA et Languedoc-Roussillon, de nombreux palmiers ont déjà dû être abattus par mesures réglementaires et par nécessité lorsque les arbres étaient déjà fortement atteints. Il va de soi que ces abattages portent fortement préjudice à la valeur paysagère des sites urbains concernés et de nombreux professionnels du tourisme s’en inquiètent déjà.