Réduire et améliorer l’utilisation des produits phytosanitaires. Le plan Ecophyto 2018 présenté en Île-de-France

Par Bernard M.
Publié le 25 mars 2010 à 09:53

Daniel Canepa, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris a installé lundi 22 mars 2010 le premier comité régional Ile-de-France d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018 afin de présenter les objectifs et les actions spécifiques à mettre en oeuvre sur le territoire francilien.

Daniel Canepa, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris a installé lundi 22 mars 2010 le premier comité régional Ile-de-France d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018 afin de présenter les objectifs et les actions spécifiques à mettre en oeuvre sur le territoire francilien. Issu des travaux du Grenelle de l’environnement, le plan Ecophyto 2018, porté par le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, a pour objectif « une réduction de 50% de l’usage des produits phytopharmaceutiques, plus communément appelés pesticides ou phytos, dans un délai de dix ans, si possible ». La réussite de ce plan est un enjeu particulièrement important en Ile-de-France pour améliorer la qualité des eaux.



Le comité a réuni les représentants des acteurs impliqués sur ce sujet : État et collectivités territoriales, agence de l’eau, agriculteurs, distributeurs et applicateurs de produits phytopharmaceutiques en zones agricoles ou non agricoles, instituts techniques et de recherche, associations de consommateurs et de protection de l’environnement.



Le plan régional, présenté lors de ce comité, décline 18 actions concrètes qui visent notamment à :

- réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, par le soutien aux pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, la diffusion auprès des agriculteurs de références techniques via un réseau de fermes de référence;

- à renforcer la qualification des distributeurs, utilisateurs et conseillers en pesticides, par la certification;

- et à développer un réseau de suivi de l’état phytosanitaire des cultures (recueil et analyse de données de surveillance biologique synthétisées et publiées sous forme de « bulletins »).



Daniel Canepa a insisté sur la nécessité pour le monde agricole de s’engager activement dans cette démarche ambitieuse qui contribue à construire une agriculture durable. Sont également concernés par ce plan, les espaces non agricoles (espaces verts, terrains de sport, voiries, jardins,…) recevant des produits phytosanitaires, qui occupent une place considérable. Leurs gestionnaires doivent aussi s’engager à réduire leur utilisation de pesticides



Les groupes de travail constitués lors de ce comité ont maintenant à mettre en œuvre ce plan d’action.