Ségolène Royal craignait la privatisation des cantines scolaires

Ségolène Royal craignait la privatisation des cantines scolaires
Par Bernard M.
Publié le 13 novembre 2006 à 20:56

Ségolène Royal : lors de la campagne du référendum sur la Constitution européenne, le rejet du traité, y affirmait la candidate, conduirait à privatiser les cantines scolaires !

Tel est le contenu, non truqué, d’une autre vidéo accessible sur l'internet depuis dimanche exhume, elle, un propos de Mme Royal à l'émission "Mots croisés" (France 2), lors de la campagne du référendum sur la Constitution européenne.



"Il ne faut pas que, systématiquement, quand on fait une erreur dans ses déclarations, on essaie de s'en sortir en disant « c'est la faute des autres »", a affirmé DSK.



De l’autre coté, combatif, l'ex-Premier ministre, qui a consacré à cette question plus de cinq minutes de son discours devant ses partisans parisiens dimanche soir, a dénoncé une "opération extraordinaire qui consiste à sonder des personnes qui ne voteront pas pour expliquer à ceux qui voteront ce qu'ils doivent faire".



Pourquoi ? Car quatre enquêtes parues entre vendredi et lundi créditent la députée des Deux-Sèvres d'une large avance sur ses concurrents auprès des sympathisants du PS, mais ceux-ci ne voteront pas.



Au-delà des manipulations et autres coupes faites dans les contenus de ces vidéos, les esprits, sans conteste, s’échauffent. Si le premier secrétaire appelle au calme (il ne peut faire autrement), plus pragmatique, en revanche, Julien Dray affirme : "les esprits s'échauffent. Je crois que l'ensemble des candidats a intérêt à respecter l'esprit dans lequel nous avons travaillé jusqu'à présent". Sic !



Cela n’en prend pas le chemin.



D’ailleurs, à mots à peine couverts, Laurent Fabius a accusé la droite de favoriser la candidature Royal. "C'est sans précédent et ce n'est pas sans arrière-pensée. Si la droite avait la chance de pouvoir décider de la candidature socialiste, ça l'arrangerait bien, ils ont tout préparé pour ça, ils croient savoir qui ils auront en face d'eux", a-t-il tonné.



Le résultat ? Avant la fin de cette semaine de 35 heures …