A l’occasion du XVIIe Congrès de l’Apel (association des parents d’élèves de l’enseignement libre), le quotidien la Croix et l’Apel se sont associés autour d’un sondage exclusif sur « Heureux à l’école, une idée folle ? Inventons l’école de demain ».
Même si une grande majorité de parents affirment que leurs enfants sont plutôt heureux d’aller à l’école, ils estiment que de nombreuses compétences ne sont pas assez valorisées et qu’un élève en difficulté a du mal à trouver de l’aide à l’école.
Des enfants plutôt heureux d’aller à l’école
• 85% des parents d’élèves du public comme du privé affirment que leurs enfants sont plutôt heureux d’aller à l’école.
• Ce sentiment manque pourtant d’intensité : seuls 21% des enfants sont « tout à fait heureux » et 64% « plutôt heureux » en classe.
• Et ce sentiment décroît avec l’âge : s’ils sont heureux en maternelle pour 95% des parents, ce pourcentage est de 82% au collège et 76% au lycée.
La relation avec les autres fonde l’idée qu’ils sont heureux
Quand ils sont heureux d’aller à l’école, c’est surtout pour y retrouver leurs copains (pour 70% des collégiens et 76% des lycéens).
Le plaisir d’apprendre arrive ensuite (51%), mais s’érode au cours de leur scolarité : 63% en maternelle, 55% à l’école élémentaire, 42% au collège, 40% au lycée.
Obstacles à l’épanouissement : avant tout la peur de l’échec
Ce qui rend malheureux les collégiens et les lycéens, c’est avant tout la peur de l’échec (respectivement 40% et 35%). Les mauvaises relations avec leur(s) enseignant(s) sont également en cause (pour 40% des lycéens notamment), et pour les élèves de ZEP (à 42%), les relations conflictuelles qu’ils peuvent avoir avec leurs camarades.
Bilan du système scolaire pas très positif
• 79% des parents estiment que beaucoup de compétences des élèves ne sont pas suffisamment évaluées et valorisées.
• 67% estiment que la peur de l’échec les paralyse.
• 60% d’entre eux pensent aussi que l’enseignement décourage les élèves en soulignant leurs faiblesses au lieu de valoriser leurs points forts.
• Pour 68% des parents, un élève en difficulté a du mal à trouver de l’aide.
• Les méthodes pédagogiques sont dépassées (pour 57%) et les élèves ont des journées scolaires trop chargées (57% également).
• Enfin, il y a un décalage important entre les qualités que les parents estiment les plus valorisées aujourd’hui (la capacité de travail 59%, la discipline 47%, la rigueur 39%, l’esprit de compétition 36%) et celles qu’ils aimeraient voir valorisées davantage (la curiosité personnelle 58%, la créativité 53%, l’esprit critique 41% ou la capacité à s’engager (31%).
Sondage exclusif OpinionWay/APEL/La Croix, réalisée auprès de 945 parents d’enfants scolarisés, extraits d’un échantillon représentatif de la population française de 2960 personnes âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. L’échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Interview réalisées du 9 au 14 mai 2012.
Même si une grande majorité de parents affirment que leurs enfants sont plutôt heureux d’aller à l’école, ils estiment que de nombreuses compétences ne sont pas assez valorisées et qu’un élève en difficulté a du mal à trouver de l’aide à l’école.
Des enfants plutôt heureux d’aller à l’école
• 85% des parents d’élèves du public comme du privé affirment que leurs enfants sont plutôt heureux d’aller à l’école.
• Ce sentiment manque pourtant d’intensité : seuls 21% des enfants sont « tout à fait heureux » et 64% « plutôt heureux » en classe.
• Et ce sentiment décroît avec l’âge : s’ils sont heureux en maternelle pour 95% des parents, ce pourcentage est de 82% au collège et 76% au lycée.
La relation avec les autres fonde l’idée qu’ils sont heureux
Quand ils sont heureux d’aller à l’école, c’est surtout pour y retrouver leurs copains (pour 70% des collégiens et 76% des lycéens).
Le plaisir d’apprendre arrive ensuite (51%), mais s’érode au cours de leur scolarité : 63% en maternelle, 55% à l’école élémentaire, 42% au collège, 40% au lycée.
Obstacles à l’épanouissement : avant tout la peur de l’échec
Ce qui rend malheureux les collégiens et les lycéens, c’est avant tout la peur de l’échec (respectivement 40% et 35%). Les mauvaises relations avec leur(s) enseignant(s) sont également en cause (pour 40% des lycéens notamment), et pour les élèves de ZEP (à 42%), les relations conflictuelles qu’ils peuvent avoir avec leurs camarades.
Bilan du système scolaire pas très positif
• 79% des parents estiment que beaucoup de compétences des élèves ne sont pas suffisamment évaluées et valorisées.
• 67% estiment que la peur de l’échec les paralyse.
• 60% d’entre eux pensent aussi que l’enseignement décourage les élèves en soulignant leurs faiblesses au lieu de valoriser leurs points forts.
• Pour 68% des parents, un élève en difficulté a du mal à trouver de l’aide.
• Les méthodes pédagogiques sont dépassées (pour 57%) et les élèves ont des journées scolaires trop chargées (57% également).
• Enfin, il y a un décalage important entre les qualités que les parents estiment les plus valorisées aujourd’hui (la capacité de travail 59%, la discipline 47%, la rigueur 39%, l’esprit de compétition 36%) et celles qu’ils aimeraient voir valorisées davantage (la curiosité personnelle 58%, la créativité 53%, l’esprit critique 41% ou la capacité à s’engager (31%).
Sondage exclusif OpinionWay/APEL/La Croix, réalisée auprès de 945 parents d’enfants scolarisés, extraits d’un échantillon représentatif de la population française de 2960 personnes âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. L’échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Interview réalisées du 9 au 14 mai 2012.
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