VALOREST, la première unité capable de traiter les biodéchets emballés
Publié le 11 octobre 2010 à 11:58
Fruits et légumes, pains et viennoiseries, fleurs, boucherie, charcuterie, produits laitiers, surgelés, conserves, boissons, alimentation animale… Tous ces produits sont fermentescibles, c’est à dire qu’ils sont capables de se dégrader naturellement. On les appelle également « biodéchets ». On retrouve ce type de déchets dans les poubelles des ménages, mais également dans celles des entreprises (industries agroalimentaires, restaurants, grandes surfaces, cantines…) lorsqu’ils sont périmés.
Fruits et légumes, pains et viennoiseries, fleurs, boucherie, charcuterie, produits laitiers, surgelés, conserves, boissons, alimentation animale… Tous ces produits sont fermentescibles, c’est à dire qu’ils sont capables de se dégrader naturellement. On les appelle également « biodéchets ». On retrouve ce type de déchets dans les poubelles des ménages, mais également dans celles des entreprises (industries agroalimentaires, restaurants, grandes surfaces, cantines…) lorsqu’ils sont périmés. En France, les biodéchets, représentent 80% des déchets des industries agro-alimentaires, 60% des déchets des hyper/supermarchés et 55% des déchets de la restauration collective (source ADEME 2007). Les biodéchets sont une source importante de méthane, gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement global 25 fois supérieur à celui du CO2. Leur traitement est devenu un véritable enjeu pour les producteurs et les distributeurs dans le cadre des objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement. Car les biodéchets peuvent être valorisés par méthanisation ou compostage… à condition de ne pas être emballés !
 
 
 
 Que deviennent les aliments sous vide, plats préparés, viennoiseries, fruits et autres pizzas emballés, lorsqu’ils sont périmés ? Produits par les industries de l’agroalimentaire, les restaurants d’entreprises, les cantines, les super et hypermarchés… ces biodéchets spécifiques, car à la fois composés de déchets organiques et d’emballages, représentent un gisement encore inexploité.
 
 SITA, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, répond à cette problématique avec Valorest, premier biodéconditionneur de biodéchets emballés. Capable de traiter ces déchets
 
 pour permettre leur valorisation matière et énergétique, cette unité est la première construite en France. L’optimisation de leur traitement permettra de réduire les tonnages incinérés ou mis en décharge et répondra aux objectifs posés par le Grenelle de l’Environnement. A Strasbourg, Valorest traitera jusqu’à 24 000 tonnes de biodéchets emballés par an : 90 % deviendront un substrat destiné à la méthanisation et 10 % partiront en valorisation énergétique.
 
 
 
 Valorest, une unité pionnière pour le traitement des biodéchets emballés en France
 
 Valorest est la première installation de ce type construite en France. La construction du bâtiment – 500 m2 fermés et en dépression - est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Cette unité propose une solution innovante pour le traitement des biodéchets périmés, produits par les industriels de l’agroalimentaire et les distributeurs, super et hypermarchés, mais également pour les restes de repas des restaurants de collectivité et des cantines… Ces déchets spécifiques étaient jusqu’à présent envoyés vers les centres de valorisation énergétique ou en décharge.
 
 Le process de Valorest permet de séparer les biodéchets de leurs emballages pour produire deux types de déchets qui pourront être valorisés selon leur nature. Les biodéchets, isolés de leur emballage, seront envoyés vers une filière de valorisation de méthanisation. La méthanisation de 15 000 tonnes permet d’assurer le chauffage de 700 maisons ou l’eau chaude sanitaire de 3 500 maisons et d’assurer la consommation en électricité de 1 300 logements. Les emballages seront aussi valorisés en énergie par incinération. Valorest permettra ainsi de réduire la production de gaz à effet de serre et contribuera à la production d’énergies renouvelables.