5.700 hectares de domaine public de l’État mis à disposition du Conservatoire du littoral
Publié le 25 février 2010 à 14:37
France Domaine et le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, à l’initiative de
Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement
durable et de la Mer, en charge des Technologies Vertes et des Négociations sur le climat, et
d’Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique et de la
Réforme de l’État, ont signé une convention mettant à la disposition de cet établissement
public 31 sites d’une surface totale de 5 700 hectares de terrains côtiers appartenant à
l’Etat.
France Domaine et le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, à l’initiative de
Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement
durable et de la Mer, en charge des Technologies Vertes et des Négociations sur le climat, et
d’Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique et de la
Réforme de l’État, ont signé une convention mettant à la disposition de cet établissement
public 31 sites d’une surface totale de 5 700 hectares de terrains côtiers appartenant à
l’Etat. Avec ces nouvelles acquisitions, le conservatoire possède désormais 133 900 ha de zones
littorales particulièrement sensibles.
Ces nouveaux terrains se situent essentiellement en Outre-mer. Sur les 5 700 hectares mis à
disposition, près de 5 400 hectares concerneront des zones de mangroves dont 5 000 hectares
en Guadeloupe : les Abymes, Baie-Mahault, Morne à l'Eau qui seront confiés en gestion au Parc
national de Guadeloupe et en Martinique : îlets à Ramier dans la commune de Trois-Ilets où sera
réintroduite et protégée une espèce d’iguane endémique à la Martinique.
Avec ces acquisitions qui complètent celles réalisées en 2008 à Mayotte, la France protège et
dispose d’un dispositif cohérent et complet de protection de la mangrove conforme à ses
engagements internationaux. Les mangroves, à la fois zones de fraie et nourriceries, recèlent
une très forte biodiversité. C’est là que la production de biomasse est la plus élevée parmi tous
les écosystèmes. Bien que fragiles, elles constituent un rempart contre l’érosion côtière.
Le Conservatoire du littoral va pouvoir bâtir des plans de protection, de restauration le cas
échéant et de valorisation de ces espaces au profit du public en lien avec les collectivités locales
et les opérateurs spécialisés. Ils permettront également de renforcer les connaissances de ces
milieux qui possèdent des capacités remarquables notamment d’épuration des eaux. C’est une
mesure très importante pour la préservation de la biodiversité littorale et marine et pour l’Outremer.
La France co-préside actuellement avec les îles Samoas l’Initiative internationale pour la
protection des coraux (ICRI) et souhaite dans ce cadre renforcer les mesures en faveur des
mangroves menacées par l’urbanisation et des opérations de remblais.
D’importants sites de métropole sont également concernés : 80 hectares à Port Cros et
45 hectares à Cavalaire dans le Var, 60 hectares à Pénestin dans le Morbihan, au cap de la
Chèvre sur la presqu’île de Crozon dans le Finistère, sur l’île de Ré.
Est réaffirmée également la volonté du Gouvernement de tout mettre en oeuvre pour
réaliser l’engagement du Grenelle de la mer d’accélérer la réalisation du tiers sauvage (un
tiers du littoral sous protection à l’horizon 2030).