Relancer la campagne et calmer les impatiences avant le 11 février
Ce rendez-vous quotidien, sous la houlette de Jack Lang et de Julien Dray, est une première initiative du PS qui entend mieux occuper le terrain médiatique et répliquer aux attaques tous azimuts de la droite contre sa championne alors que les mauvaises nouvelles s'accumulent: selon un dernier sondage BVA, la campagne de Royal ne convainc pas et celle de Sarkozy est jugée meilleure.
Le PS n'a pas de mots assez durs contre Nicolas Sarkozy, "candidat de la précarité", "champion de retournement", selon Julien Dray qui l'a accusé de modifier ses positions sur le CNE ou sur la baisse des prélèvements obligatoires.
"C'est le premier tour qui est déterminant", a-t-il dit, soulignant que les enquêtes créditent toujours Ségolène Royal de "27, 28 ou 30%".
Mais des inquiétudes se font jour au PS: "Je ne pense pas que ce soit la méthode, la forme, les organigrammes ou les calendriers qui font gagner les élections, mais la politique", a déclaré le jospiniste Jean Glavany qui a donné des "conseils" en ce sens mardi soir à Mme Royal.
Le PS compte aussi sur un meeting parisien le 6 février avec Bertrand Delanoë - 4 à 5.000 personnes sont attendues - pour relancer la campagne et calmer les impatiences avant le 11 février.