Baisse record des déchets reçus en 2009 par le SYCTOM de l’Agglomération parisienne : - 73 000 tonnes

Par Bernard M.
Publié le 15 janvier 2010 à 08:27

La baisse des déchets ménagers collectés sur le territoire de l’agglomération parisienne
s’est très nettement accélérée en 2009 pour atteindre -3% sur l’ensemble de l’année. La
baisse des objets encombrants est la plus spectaculaire, avec -10,9%. Les déchets ménagers
résiduels (le bac vert à Paris) diminuent quant à eux de -2,3% et la collecte sélective de -2,7%.

La baisse des déchets ménagers collectés sur le territoire de l’agglomération parisienne

s’est très nettement accélérée en 2009 pour atteindre -3% sur l’ensemble de l’année. La

baisse des objets encombrants est la plus spectaculaire, avec -10,9%. Les déchets ménagers

résiduels (le bac vert à Paris) diminuent quant à eux de -2,3% et la collecte sélective de -2,7%. Depuis 2001, le volume de déchets baissait en moyenne de 0,7% par an sur le territoire des 84

communes du SYCTOM de l’Agglomération parisienne.

« Cette chute représente près de 73 000 tonnes de déchets en moins en 2009, ce qui est

considérable. Il faut poursuivre dans cette direction, pour mettre fin, comme nous le voulons, à

l’enfouissement en grande couronne dans les années à venir », affirme François Dagnaud,

Adjoint au maire de Paris et Président du SYCTOM de l’Agglomération parisienne.

« Si elle témoigne d’abord de la baisse du pouvoir d’achat et des difficultés sociales, cette très

forte baisse atteste également que d’autres modes de production et d’autres habitudes de

consommation sont possibles. Je me félicite à cet égard des initiatives prises récemment par

quelques marques et grandes enseignes de distribution en vue de diminuer les déchets des

ménages, par exemple en prohibant le suremballage et en diminuant les matériaux utilisés pour

les emballages inévitables. » poursuit François Dagnaud.

Le Président du SYCTOM souligne cependant que : « pour atteindre les objectifs du Grenelle

de l’environnement, à savoir diminuer de 7% en 2014 le volume de nos déchets, il va falloir

pérenniser les bonnes habitudes, généraliser les expériences les plus réussies, développer

davantage le recyclage… Il faut surtout mettre la pression sur les producteurs de déchets :

il faut faire disparaître des caddies et des rayons les matériaux inutiles, en travaillant sur la

conception même des produits et des emballages, en concevant davantage de produits

recyclables, et en informant mieux sur leur recyclabilité.»

«Il n’y a plus de temps à perdre : c’est maintenant qu’il faut agir. Les associations peuvent

nous aider efficacement et investir le lobbying anti-production de déchets. Tout le monde y

gagnera : l’environnement et les ressources naturelles qui seront préservés, l’économie qui devra

innover, le consommateur dont le caddie coûtera moins cher, l’usager du service public qui

paiera moins pour le traitement de ses déchets.»