"Cela ne veut pas dire que cela hypothèque mon choix final", a souligné Jean-Louis Debré. "Je veux savoir, avant de me prononcer définitivement, qui seront les candidats représentant la droite et le centre".
Il n'a pas exclu, ainsi, une éventuelle candidature du président Jacques Chirac, de Michèle Alliot-Marie pour laquelle il a "de la sympathie", de Jean-Louis Borloo ou encore de Dominique de Villepin.
Les militants de l'UMP ont commencé à voter mardi dernier pour le candidat que le parti soutiendra. La procédure s'achèvera la 14 janvier par un congrès.
Jean-Louis Debré a, par ailleurs, regretté que Nicolas Sarkozy n'ait pas quitté le gouvernement "depuis longtemps". Il craint que le ministre de l'Intérieur ne soit "suspecté d'utiliser les moyens de l'Etat pour sa campagne électorale".