Engluée dans les accusions, la campagne présidentielle déçoit

Par Bernard M.
Publié le 31 janvier 2007 à 19:02

Coups bas ou coups tordus: le démarrage de la campagne présidentielle semblait mercredi, à moins de trois mois du premier tour, enlisé dans les soupçons et accusations réciproques du PS et de l'UMP.

Chaque jour, les "révélations" se succèdent, se cristallisant depuis une semaine sur les Renseignements généraux (RG), accusés d'avoir enquêté sur le patrimoine de Ségolène Royal, sur un membre de son équipe, sur des riverains du QG de campagne de Nicolas Sarkozy.



Le candidat UMP et ministre de l'Intérieur a pour sa part démenti "formellement" mercredi avoir demandé à ce service de police d'enquêter sur le patrimoine de la candidate socialiste.



Ces opérations de basse police rappellent les tristes heures du SAC et des barbouzes", a dénoncé Jack Lang.



Mais le ministre-candidat a de nouveau exclu tout départ anticipé de son ministère, se contentant d'affirmer: "un mois et demi avant le second tour (prévu le 6 mai), je serai parti".



"Je n'ai pas l'intention d'abandonner mes responsabilités parce que le Parti socialiste s'énerve parce que les sondages de sa candidate ne sont pas bons", a-t-il indiqué haut et fort.