François Fillon prône une lutte sans relâche contre le racisme sur Internet
Publié le 02 février 2010 à 13:12
Le Premier ministre a reçu un rapport sur la lutte contre le racisme sur Internet et sur cette base il entend bien impliquer davantage les administrations d’une part et rappeller leur rôle aux hébergeurs.
Le Premier ministre a reçu un rapport sur la lutte contre le racisme sur Internet et sur cette base il entend bien impliquer davantage les administrations d’une part et rappeller leur rôle aux hébergeurs. Dans un communiqué, le Premier ministre souligne la pertinence des propositions faites par Mme Falque-Pierrotin, «qui tiennent compte des réalités de l'Internet et de son fonctionnement».
Le rapport propose un plan d'action se fixant comme objectif d'améliorer la mesure du phénomène «en favorisant l'adoption d'un référentiel commun au sein des administrations, en permettant une meilleure coordination des services et de ceux-ci avec les associations, en renforçant le rôle de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC)».
La « patate chaude » aux ministres compétents …
… et aux hébergeurs
François Fillon les a effectivement impliqués les invitant à mettre en œuvre les propositions dudit rapport tout affirmant qu’il veillerait à ce que leurs actions soient coordonnées.
Parallèlement, le Premier ministre a envoyé un message à l'intention des hébergeurs, en leur rappelant les enjeux de lutte contre la propagation du racisme, de la xénophobie et de l'antisémitisme sur Internet.
En outre, dans le rapport, un autre objectif a été énoncé consistant à éviter la banalisation de l'expression raciste ; clairement cela signifie de ne pas se limiter à la répression des cas les plus graves mais à s'attaquer systématiquement à tous les phénomènes de racisme que l’on cherche à banaliser et que certains finissent par qualifier d’« ordinaires ».
Enfin, une action, à l'échelle internationale est indispensable. Entre les lignes, le Premier ministre a donc explicitement pointé du doigt les Etats-Unis accusé, à juste titre, d’héberger de très nombreux sites à caractère raciste.