« Il ne faut pas laisser un seul homme occuper le terrain politique central où convergent tant d'aspirations sociales »
"Pour la troisième fois consécutive, l'incapacité du Parti socialiste à organiser le rassemblement qu'il prétend conduire seul a entraîné ses alliés dans la défaite" à la présidentielle, écrit le sénateur de Tarn-et-Garonne dans une tribune au Figaro.
Lançant un "appel" à ses "amis", André Rossinot et Jean-Louis Borloo, dirigeants du Parti radical, le président du PRG leur dit: "depuis 35 ans nous sommes artificiellement séparés par une frontière tracée, non par les institutions, mais par la stratégie d'union de la gauche, qui n'a plus d'actualité".
M. Baylet "relève avec satisfaction les gestes d'ouverture politique déjà effectués par le nouveau président de la République" Nicolas Sarkozy, qu'il a rencontré mardi.
Rappelant "le succès relatif" de François Bayrou à la présidentielle, M. Baylet a souligné: "il ne faut pas laisser un seul homme occuper le terrain politique central où convergent tant d'aspirations sociales". "Pourquoi pas, à la fin, réunifier ce vieux parti radical qui a tant donné à la France", conclut-il.