L’Alliance européenne de la recherche énergétique (EERA) lance ses premiers programmes de recherche conjoints
Publié le 01 juin 2010 à 13:59
Les 3 et 4 juin, à Madrid, l’Alliance européenne de la recherche énergétique (EERA) lancera ses premiers programmes de recherche conjoints. Renforcer la collaboration des Etats membres de l’Union européenne en matière de recherche dans le domaine des technologies énergétiques et faire face aux besoins croissants en innovation de ce secteur, tels seront les objectifs de ces programmes.
Les 3 et 4 juin, à Madrid, l’Alliance européenne de la recherche énergétique (EERA) lancera ses premiers programmes de recherche conjoints. Renforcer la collaboration des Etats membres de l’Union européenne en matière de recherche dans le domaine des technologies énergétiques et faire face aux besoins croissants en innovation de ce secteur, tels seront les objectifs de ces programmes. Pour accélérer le développement et le déploiement au meilleur coût des technologies à faible intensité
carbonique, la Commission européenne a initié en 2007 un plan stratégique européen pour les
technologies énergétiques (Plan SET). Ce plan donne des recommandations en termes de calendrier,
de mise en oeuvre, de ressources et de coopération internationale. L’un des jalons importants de ce
plan sera le lancement officiel les 3 et 4 juin prochains, à Madrid, des programmes conjoints sur
l’éolien, le photovoltaïque, les réseaux intelligents et la géothermie.
Les centres nationaux d’excellence dans le domaine de la recherche énergétique se sont rassemblés
à l’initiative de l’EERA pour identifier les besoins sur la période 2013-2020, maximiser leurs synergies
et identifier les priorités de financement. Le nombre de programmes conjoints en cours de montage et
les capacités engagées par les partenaires sont importants : 1000 hommes.mois par an sur le
photovoltaïque, 1500 sur l’éolien, 3000 sur la géothermie et 650 sur les réseaux intelligents. Ces
chiffres montrent l’engagement des organismes sur ces 4 programmes qui seront bientôt suivis par
d’autres : matériaux avancés pour les réacteurs innovants, solaire à concentration, capture et
stockage du carbone, bioénergie, piles à combustible, villes intelligentes.
De hauts représentants des institutions européennes sont attendus à la conférence de Madrid ; parmi
eux : la Commissaire à la Recherche et à l’Innovation, des représentants de la commission Industrie,
recherche et énergie du Parlement européen et de la présidence espagnole.
A propos de l’EERA :
L’EERA est actuellement gouvernée par 15 organisations fortement impliquées dans la recherche sur
l’énergie : “Austrian Institute of Technology”, AIT (AT), “Commissariat à l’énergie atomique et aux
énergies alternatives”, CEA (FR), “Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y
Tecnológicas2, CIEMAT (ES), “Centre for Renewable Resources”, CRES (GR), “Energy Research
Centre of the Netherlands”, ECN (NL), “Italian National Agency for New Technologies, Energy and
Sustainable Economic Development”, ENEA (IT), “Helmholtz Association”, HZ, (GE), “Institute of
Power Engineering”, IEN (PL), “Laboratorio Nacional de Energia e Geologia”, LNEG (PT), “Paul
Scherrer Institute”, PSI (CH), “National Laboratory for Sustainable Energy”, RISø-DTU (DK),
“Foundation for Scientific and Industrial Research”, SINTEF (NO), “UK Energy Research Centre”,
UKERC (UK) et “Technical Research Centre of Finland”, VTT (FI).
L’association des Universités européennes et Eurohorcs contribuent également aux travaux de
l’EERA.