La France sauvée de justesse
Publié le 23 janvier 2006 à 09:20
La réforme de l'impôt sur les sociétés permet à la France de respecter les 3% de déficit, selon la presse économique
La réforme de l'impôt sur les sociétés, qui a permis à l'Etat de percevoir avec quelques mois d'avance 2,3 milliards d'euros supplémentaires, a permis de limiter le déficit public français à 44 milliards d'euros, soit environ 3% du PIB, rapporte lundi la presse économique.
"Du fait d'une modification in extremis du calcul de l'impôt sur les sociétés versé en fin d'année par les entreprises, ce sont 2,3 milliards d'euros qui sont rentrés opportunément dans les caisses de l'Etat", écrivent "Les Echos", qui ne citent pas de source. Sans préciser l'origine de ses informations, "Le Figaro Economie" estime, lui, les rentrées fiscales supplémentaires "entre 2 et 2,3 milliards d'euros".
Ces rentrées fiscales permettront de limiter le déficit à 44 milliards d'euros, contre les 46,8 milliards prévus par le collectif budgétaire voté en fin d'année. La semaine dernière, le ministre de l'Economie et des Finances Thierry Breton avait déjà fait part de son optimiste sur le respect par la France en 2005 des 3% de déficit public par rapport au PIB imposés par le pacte de stabilité et de croissance.