Les adresses IP sont quasiment saturées

Par Bernard M.
Publié le 02 février 2010 à 11:56

Et donc l’IPv4, telle que nous la connaissons, arrive à bout de souffle

Et donc l’IPv4, telle que nous la connaissons, arrive à bout de souffle Il ne resterait qu’à peine 10% d’adresses IPv4 disponibles selon La Number Resource Organization (NRO) qui du coup considère comme urgent, pour tous les acteurs de l’Internet, d’engager très rapidement la migration vers l'IPv6, une « extension » qui ouvrira suffisamment de combinaisons pour être tranquille un bon moment. En revanche, quid de tous les systèmes en v4 impossible à migrer car trop anciens ? Quid des programmes qui gèrent les protocoles de communication IP « en dur » et qui seront à mettre à la corbeille ? Le marché de cette transition sera autrement plus délicat mais aussi facteur de croissance et d’emplois que ne le fut celui du passage à l’an 2000 …





Selon les dernières informations fournies par la Number Resource Organization (NRO), en ce début d'année 2010, moins de 10% d'adresses en IPv4 sont encore disponibles. Bref, le Web s'engage très rapidement vers une pénurie d'adresses IP de quatrième génération. La NRO n’a pas encore fait de prévision sur la date de la fin de stock de ces adresses IP mais elle estime malgré tout qu'une migration rapide vers l'IPv6 est désormais inévitable, ce qui supposera un déploiement réfléchi et bien étudié pour que le parc puisse s’étendre de milliards de personnes et terminaux comme on peut s’y attendre au cours des prochaines années. Ce point crucial a été souligné par Axel Pawlik, le dirigeant de la NRO, dans un communiqué de presse en début de semaine.

Evidemment, dans cette optique, la Number Resource Organization appelle les administrations, les gouvernements, les fournisseurs d'accès à Internet, les entreprises et les opérateurs à se mobiliser pour mettre en œuvre enfin le déploiement massif de l'IPv6 ! De plus, la NRO encourage les gouvernements à rendre disponible leurs services et contenus en IPv6 sans négliger davantage des incitations qui faciliteraient cette migration, une sorte de « prosélytisme » auprès du secteur public comme privé.