Présidentielles : embarras, à l’UMP, suite à la décision de Chirac de ne se prononcer que début 2007

La décision de Jacques Chirac de se prononcer "dans le courant du premier trimestre" 2007 sur ses intentions pose un problème de calendrier à l'UMP et à son candidat probable à la présidentielle Nicolas Sarkozy, comme l'a souligné mercredi un ministre

Le 26 juin, lors de sa dernière intervention à la télévision, Jacques Chirac avait affirmé qu'il s'exprimerait sur sa décision de se représenter ou non "dans le courant du premier trimestre".



Le ministre délégué aux relations avec le Parlement, Henri Cuq, a fait remarquer, devant la presse, avant une réunion du bureau politique de l'UMP, que le calendrier prévu par le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, prévoyait la désignation du candidat du parti lors d'un Congrès en "janvier".



Dans ce cas, a-t-il dit, M. Sarkozy "va se mettre en difficulté et mettre le président de la République en difficulté".



Néanmoins, Henri Cuq a fait valoir que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy "gèreront cette question entre eux".


Plusieurs députés ont balayé d'un revers de main cette difficulté, n'imaginant pas que sur une telle question il n'y ait "pas osmose" entre le chef de l'Etat et le président de l'UMP, grand favori actuellement pour cette désignation à la candidature.



Lors du bureau politique de l'UMP, Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il traiterait "ces sujets très précis en tête-à-tête" avec le chef de l'Etat.



"On a bien compris qu'en laissant planer le doute sur son éventuelle candidature, Jacques Chirac, qui sait qu'il n'ira pas, pense qu'il y a quelqu'un d'autre dans la course", a-t-il dit.