« La droite n'est pas parfaite, mais la gauche est exécrable » …
"Quand il y a un UMP face à un socialiste, il vaut mieux voter UMP", même si "cela ne veut pas dire qu'on ne sera pas amené à critiquer" la future majorité parlementaire, a-t-il ajouté.
Le président du MPF a estimé qu'il était "trop tôt" pour juger les premiers pas du président Sarkozy.
"Le fait qu'il ne suspende pas les négociations (de l'UE) avec la Turquie n'est pas un bon signe", a relevé M. de Villiers, critiquant également le projet de traité simplifié défendu par le président français.
"Sarkozy a éliminé tout le monde en reprenant le discours de tout le monde", de l'extrême droite à la gauche, mais "les retours de manivelle sont parfois tardifs, inattendus, et assez violents", a-t-il estimé.
"Si dans l'avenir les vraies réformes - le rétablissement des frontières, le traitement des questions de l'immigration et des délocalisations, la lutte contre le communautarisme - ne sont pas faites (...) il y aura émergence d'un pôle critique" à la place du FN, "qui a fait son temps", a-t-il estimé.
Or le MPF "est dans une situation très intéressante pour l'avenir", dans la mesure où il possède une structure financière saine, n'ayant "pas de dettes" après les deux scrutins, a estimé M. de Villiers.
Les moyens financiers du MPF augmenteront d'environ 30% pendant la prochaine législature, passant à environ 800.000 euros par an, selon les estimations de son secrétaire général Guillaume Peltier.