"Nous avons accepté l'expression de candidat "de maires" pour l'affiche ainsi que quelques expressions comme "présenté par des maires" dans la profession de foi", a confirmé Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs (PT, extrême gauche) qui soutient Gérard Schivardi.
Gérard Schivardi maintient toutefois les recours déposés devant le Conseil d'Etat et devant le Conseil constitutionnel contre cette décision, a indiqué Daniel Gluckstein.
Une fois homologuées, les affiches et professions de foi des candidats sont transmises aux préfectures qui les utilisent pour vérifier la conformité des documents présentés par les imprimeurs locaux des candidats.
Selon Gérard Schivardi, la décision de la CNCCEP va l'obliger à jeter 25 millions de professions de foi et 180.000 affiches déjà imprimées pour un coût de 300.000 euros environ.
Jeudi, la CNCCEP avait invalidé la profession de foi et l'affiche officielle de Gérard Schivardi au motif que la mention "candidats des maires" risquait d'induire en erreur les électeurs en laissant penser que le candidat du PT bénéficiait du soutien de la globalité des quelque 36.000 maires de France.
Gérard Schivardi a indiqué avoir obtenu 554 signatures de maires de tous bords pour parrainer sa candidature à la présidentielle.
Sur le même thème s'est plaidé vendredi matin au Tribunal de grande instance de Paris le recours en référé intenté contre Gérard Schivardi par l'Association des maires de France (AMF).
L'AMF a demandé la suppression de la mention "candidat des maires" sur le site internet et dans les communiqués de presse de Gérard Schivardi sous astreinte de 1.500 euros par infraction constatée, a précisé son avocat Me Kami Haeri.
La décision du TGI sera rendue lundi à 16h00.