« Ségolène Royal, pendant la campagne, a déjà pas mal bousculé le Parti socialiste, et elle a pas mal rénové »
"Quand, au bout du compte, on n'est pas clair sur ce qu'on dit aux Français, les Français ne peuvent pas nous suivre", a-t-il affirmé sur Europe 1.
"Nous parlons aux Français des retraites mais nous ne leur disons pas exactement ce que nous voulons faire parce que nous n'osons pas aller jusqu'au bout de la difficulté du problème.
Nous parlons aux Français du nucléaire mais nous ne sommes pas clairs sur le sujet.
"Je ne suis en rien pour la division des socialistes, mais je suis pour le fait que l'on n'oublie pas les causes de l'échec et pour qu'on aille au fond de ce qu'il faut changer dans notre manière de parler au pays", a-t-il poursuivi.
"Ségolène Royal, pendant la campagne, a déjà pas mal bousculé le Parti socialiste, et elle a pas mal rénové, sans doute n'était-il pas possible de tout faire en six mois de campagne, il faut continuer dans ce sens-là", a-t-il assuré.
Selon lui, "le problème n'est pas de faire une alliance avec les centristes, je ne crois pas à une alliance de parti à parti".
"Je crois en revanche, a-t-il poursuivi, qu'il faut séduire le plus grand nombre possible d'électeurs à la fois sur la gauche du PS et sur la droite immédiate du PS".
Pour cela, "il faut continuer à faire tomber des tabous sur le fond".