
Le pape vient défendre "le mariage comme patrimoine de l'humanité", selon l'épiscopat espagnol, la famille et le "caractère sacré" de la vie humaine.
L'Eglise espagnole espère 1,5 million de participants.
Benoît XVI devait s'entretenir dans l'après-midi avec le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero au palais de l'archevêché, après une "visite de courtoisie" au roi Juan Carlos et à la reine Sofia.
En revanche, M. Zapatero a fait savoir qu'il ne participerait pas, dimanche, à la messe de clôture en plein air.
Cinq jours après le tragique accident du métro de Valence, qui a fait 42 morts, Benoît XVI a choisi de débuter sa visite par une prière, "seul et en silence", à l'entrée de la bouche de métro de la station "Jesus".
La montée en puissance dans toute l'Europe de la revendication du mariage homosexuel, le feu vert de nombreux pays de l'Union européenne à la recherche sur les cellules embryonnaires, confèrent à ce voyage du pape une dimension polémique et politique.
Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2004, le gouvernement espagnol a facilité le divorce, légalisé le mariage homosexuel et rendu facultatif l'enseignement de la religion catholique à l'école.
Quelque 10.000 personnes -police, garde civile, pompiers et personnels de santé- sont mobilisées pour ce rassemblement.