Au lendemain du drame, l'enquête se focalise sur la canalisation de gaz rompue par une pelleteuse qui effectuait des travaux de voirie juste devant la vitrine du restaurant.
Si l'entreprise de BTP Bourgeois avait effectivement obtenu les indispensables plans des canalisations, le conducteur de la pelleteuse qui a éventré la canalisation aurait « été surpris de trouver cette canalisation à moins de 60 cm de profondeur », a souligné hier le procureur François Molins.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le plan des travaux était inexact, la canalisation de gaz n'était pas assez profondément enfouie, et le conduit était en PVC et non en fonte.