
"Ce combat est aussi le mien", a souligné le chef de l'Etat. "Nous avons renforcé notre arsenal législatif pour que chaque acte soit poursuivi et châtié. Les résultats sont là, mais ils nous invitent évidemment à ne pas relâcher la vigilance".
"Aussi devons-nous rester vigilants pour combattre sans relâche ces résurgences de la bête immonde", a dit Jacques Chirac devant l'assistance où l'on reconnaissait les anciennes ministres Simone Veil et Nicole Guedj.
Emu aux larmes, Abraham Foxman a remercié le président français.
"Pourquoi ai-je survécu ? Pourquoi suis-je ici ? Je n'ai pas de réponse", a dit en anglais le directeur général de l'Anti-Defamation League, né en Pologne en 1940 et dont 14 membres de la famille sont morts dans les camps nazis.
"J'aimerais croire que, peut-être, c'est pour avoir le privilège, chaque jour de ma vie, de me lever et de dire 'non' à la haine, au racisme et à l'antisémitisme", a-t-il ajouté.