
Son objectif était d'offrir au plus grand nombre la possibilité de se former. Or cinq ans après, selon l'enquête de Cegos, on en est loin : seulement 10 % des ouvriers et 23 % des cadres l'utilisent. Pis, le DIF accentue les inégalités puisque ce sont les salariés les mieux formés qui en profitent. Parmi les raisons invoquées, Cegos relève le manque de suivi des instances représentatives du personnel, qui certes signent des accords mais s'en désintéressent ensuite.
Résultat : un salarié sur deux affirme n'avoir bénéficié d'aucune formation au cours des trois dernières années.