
Le 25 septembre, Paris avait déjà vu défiler 3.000 pompiers "pro" selon la police, au moins 7.00O selon la CGT et la Fédération autonome (FA).
Cette fois, les manifestants devraient être plus nombreux puisque le SNSPP-CFTC, premier syndicat de pompiers professionnels, les appelle aussi à descendre dans la rue, avec FO, la CGT et la FA.
Le rassemblement est prévu à partir de 13H00 à Denfert-Rochereau, pour un départ à 14H00 et une arrivée vers 17H00 à Nation.
Deux longues soirées de négociations ont eu lieu, la semaine dernière place Beauvau, avec le ministre délégué aux collectivités territoriales Brice Hortefeux, qui, notamment, les a accusés de pratiquer "une surenchère dangereuse" en refusant des "avancées sociales" qui représentaient déjà "un coût important" pour les conseils généraux.
Il s'agissait notamment d'augmenter les indices de rémunération pour les agents de catégorie C (en application des accords Jacob signés en janvier) et de créer une prime de 68 euros pour les pompiers qui travaillent en zones urbaines sensibles.
"La réflexion" devait aussi se poursuivre sur l'attribution d'une prime au titre des fonctions (nouvelle bonification indiciaire de 72 euros) "aux chefs d'équipe, aux chefs de groupe ou aux chefs d'engins", selon une source ministérielle.
Les pompiers professionnels peuvent partir à la retraite dès 55 ans.
Un pompier entré à 25 ans doit donc travailler jusqu'à 60, pour percevoir une retraite à taux plein.
Face à ces avantages catégoriels, les pompiers pourraient ternir la bonne image qu’ils ont et la sympathie spontanée qu’ils créent dans le pays