Les premiers résultats sont encourageants, puisqu’ils montrent que les objectifs assignés par la loi pour 2013 ont été tenus dès le deuxième semestre de 2012.
En effet, depuis mai 2012, les femmes ont représenté près de 30% des nominations parmi les nouveaux titulaires des principaux emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant des trois fonctions publiques, alors que la loi impose, depuis le 1er janvier 2013, un minimum de 20% de femmes nommées à ces fonctions.
Ce résultat atteste de la mobilisation de l’ensemble du Gouvernement, dans le prolongement de la circulaire du Premier ministre datée du 23 août 2012 et du Comité interministériel aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes du 30 novembre 2012.
Cependant, une analyse plus précise des chiffres montre que de véritables progrès restent à réaliser car de fortes inégalités persistent d’un ministère à l’autre.
Un effort significatif reste à réaliser, d’autant que le Gouvernement s’est engagé à atteindre le seuil de 40% de nominations féminines dès 2017, avec un an d’avance sur l’échéance fixée par la loi (qui porte le seuil à 30 % à compter du 1er janvier 2015 et à 40 % à partir de 2018).
Marylise LEBRANCHU a appelé l’attention sur la nécessité de mettre en place une politique active de promotion et de formation des jeunes cadres de l’administration afin d’enrichir le vivier interministériel des cadres dirigeants.
Elle a ajouté que ses services, ainsi que ceux du Secrétaire général du Gouvernement, se tenaient à la disposition des Ministres pour les accompagner dans cette démarche.