
endant une demi-heure, l'ex-numéro deux du gouvernement a défendu les dossiers dont il avait la responsabilité Place Beauvau. Les questions de « sécurité et d'immigration » sont un « thème majeur » de la campagne, a-t-il martelé.
Le retour du débat sur la sécurité est-il la marque de son échec ? L'ex-ministre de l'Intérieur s'est inscrit en faux. « C'est une erreur de dire que toute la campagne 2002 s'est jouée sur l'insécurité et je pense que c'était une erreur de dire que la sécurité et l'immigration n'étaient plus dans le débat. Si je pensais que tout était réglé, pourquoi serais-je candidat ? », a-t-il répondu lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.
« République de l'assistanat »
A propos d'une loi sur le service minimum dans les transports, Sarkozy a précisé ses intentions. « On doit y arriver avant la fin 2007, soit par la concertation si c'est possible, soit par la loi. » Autre engagement récemment corrigé : la réforme de la Banque centrale européenne dont il n'est plus question. S'il est élu le 6 mai, Sarkozy demandera une réunion de l'Eurogroupe pour discuter de la stratégie monétaire et de change de la zone euro. « On avait déjà le dumping fiscal, le dumping social, le dumping environnemental et voilà maintenant qu'on a le dumping monétaire. Je n'ai pas voté oui à l'euro pour avoir cet euro-là. »
Sur le plan institutionnel, il a confirmé sa promesse de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels. « L'énergie qu'on met à durer, c'est une énergie qu'on ne met pas à faire », a-t-il dit dans une allusion à l'âge (74 ans) de Jacques Chirac. Son gouvernement comportera « quinze ministres » et respectera « naturellement la parité » a-t-il indiqué devant ses partisans.