
Le Gouvernement s’est engagé en partenariat avec de nombreux acteurs sociaux pour que cette date symbolique ne soit pas "une bougie de plus sur un gâteau d’anniversaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Traduire son attachement par des actions concrètes
L’attachement de la France à cette célébration se traduit par des actions concrètes. Les activités de commémoration se dérouleront en deux phases. Plusieurs manifestations auront lieu de juillet à décembre 2008. En France et dans le monde, tout le réseau diplomatique français s’est mobilisé.
Ainsi, à partir du mois de mai une collection de 12 DVD sur les droits de l’Homme sera diffusée, illustrant sous forme de documentaires les différents droits énoncés dans la Déclaration, par exemple, la torture ou le droit des réfugiés.
L’ensemble du réseau diplomatique est invité à programmer des conférences et des expositions sur ce thème. Pour la première fois une exposition publique d’une trentaine de photos sur les droits de l’Homme sera affichée sur les grilles du Quai d’Orsay et simultanément dans l’ensemble du réseau des ambassades et consulats.
Réunir l’ensemble de la famille humaine
L’autre moment fort donnera lieu à des événements de haut niveau concentrés autour des cérémonies de la mi-décembre. A cette période, les représentants des trois grandes cours régionales des droits de l’Homme (cours européenne, africaine et interaméricaine) se réuniront à Strasbourg pour tenter d’harmoniser le champ de leurs juridictions.
Une rubrique du site internet du ministère des Affaires étrangères et européennes recense ces événements. Un label officiel a été créé. Le motif rappelle que l’universalité des droits de l’Homme concerne l’ensemble de la "famille humaine" chère à René Cassin.
C’est dans cet esprit que le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à Paris la Déclaration universelle des droits de l’Homme. La France qui présidera l’Union européenne le 1er juillet souhaite faire de cet anniversaire "un événement national que l’ensemble de la société doit s’approprier", a souligné Bernard Kouchner.