Mauvaise nouvelle ! Après les piscines, le FISC traque ces parties de votre maison : 80% d'amende

Publié le 14 septembre 2025 à 15:26
En 2025, la chasse fiscale prend un nouveau tournant en France. Après avoir débusqué des milliers de piscines cachées, l’administration fiscale élargit son spectre : deux zones de la maison, que beaucoup croyaient à l’abri, deviennent la nouvelle obsession du fisc…
Le fisc ne lâche plus votre maison des yeux
L’année 2023 a marqué un record : plus de 120 000 piscines non déclarées découvertes, générant 40 millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’État. Fort de ce succès, le fisc affine ses méthodes. En 2025, les projecteurs se braquent sur d’autres endroits stratégiques, souvent oubliés lors des déclarations…
Garages et vérandas : ce sont désormais ces deux parties de la maison qui intéressent tout particulièrement l’administration fiscale. Et ce n’est pas tout : toute extension, bâtiment annexe ou volume fermé est désormais sous surveillance accrue, dès 20 m² et surtout pour ceux dépassant 50 m².
Pourquoi ces surfaces sont-elles dans le viseur ?
La déclaration obligatoire des biens immobiliers ne concerne pas que les pièces à vivre. Toute extension fixe, couverte, et non démontable doit figurer dans la liste des biens à déclarer. Beaucoup de propriétaires l’ignorent, pensant que seuls les espaces habités sont concernés. C’est une erreur qui peut coûter cher.
Concrètement, sont visés :
- Les garages attenants ou indépendants, même transformés en atelier
- Les vérandas servant de séjour, bureau ou salle à manger
- Les hangars maçonnés ou dépendances closes
- Les bâtiments annexes utilisés pour le stockage ou comme jardin d’hiver
En revanche, abris de jardin démontables et garages préfabriqués légers échappent à l’obligation, tout comme le mobilier extérieur. Mais attention : le fisc surveille de près toutes les évolutions fiscales et n’hésite pas à élargir le champ de ses contrôles.
L’intelligence artificielle au service du fisc : la traque 2.0
Ce qui change en 2025 ? L’utilisation massive de la technologie. L’administration croise désormais les images satellites de Google, les photos aériennes de l’Institut national de l’information géographique et les plans cadastraux. Un algorithme repère instantanément toute nouvelle toiture, extension ou volume suspect. La moindre discordance enclenche un contrôle ciblé.
Astuce : Si vous avez effectué des travaux ou ajouté une dépendance, mieux vaut anticiper et régulariser votre situation avant que le fisc ne vous contacte. Avec l’IA, il devient très difficile de passer entre les mailles du filet !
Cette méthode a déjà fait ses preuves lors de la traque aux piscines. Les garages et vérandas sont désormais dans le collimateur, avec la même rigueur… et la même efficacité redoutable.
Ce que vous risquez en cas d’oubli… ou d’omission
Découvrir qu’une véranda ou un garage n’a jamais été déclaré peut sembler anodin. Pourtant, les conséquences sont bien réelles :
Un redressement fiscal peut remonter jusqu’à 3 ans en arrière, avec régularisation immédiate des taxes foncières dues. S’ajoutent à cela une majoration pouvant grimper à 80% du montant éludé, des intérêts de retard et, dans les cas de fraude manifeste, des poursuites pénales.
Les profils à risque ? Ceux qui ont agrandi sans déclarer, les acheteurs n’ayant pas vérifié la situation auprès du vendeur, ou encore ceux qui ont transformé un garage en atelier sans signaler le changement d’usage. Ignorer le problème ou retarder la régularisation peut coûter très cher : la moindre anomalie détectée par satellite suffit à déclencher une procédure automatique.
En fonction de la gravité et de la mauvaise foi, la sanction peut aller du paiement des taxes à des amendes lourdes, voire une transmission du dossier au procureur. Une régularisation rapide reste la meilleure protection.
Comment déclarer et éviter les mauvaises surprises ?
Bonne nouvelle : la déclaration n’a rien de compliqué. Il suffit de remplir le formulaire disponible sur le site officiel de l’administration fiscale, en précisant la surface exacte, l’année d’achèvement et la destination du local ajouté. Toute modification doit être signalée dans les 90 jours suivant la fin des travaux.
- Connectez-vous à votre espace personnel sur le site des impôts.
- Accédez à la rubrique « Bien immobilier ».
- Déclarez toute extension : garage, véranda, dépendance ou volume additionnel.
- Indiquez précisément la surface, la date d’achèvement et l’usage du local.
- Vérifiez vos informations et validez votre déclaration.
En cas de doute sur la catégorie d’une extension ou sur la méthode de calcul des surfaces, il ne faut pas hésiter à contacter le centre des impôts. Des guides pratiques sont également disponibles pour accompagner chaque étape.
Conseil : Si le délai de 90 jours est dépassé, joignez une lettre explicative à votre déclaration. En cas d’oubli involontaire, l’administration se montre parfois compréhensive et peut atténuer les pénalités.
Mieux vaut anticiper que devoir négocier un redressement difficile. La transparence avec le fisc s’impose désormais comme la meilleure des stratégies pour tous les propriétaires.
Le fisc s’adapte, les propriétaires doivent suivre
L’État français ne cache plus sa volonté de renforcer le contrôle de l’assiette fiscale immobilière : après les piscines, les garages et vérandas sont sous surveillance, et rien n’exclut que d’autres éléments du patrimoine soient prochainement concernés. Pour éviter toute mauvaise surprise en 2025, la règle d’or est simple : déclarez tout ce qui est fixe, couvert et non démontable. La technologie fait le reste…