Lancé en octobre dernier, le tout premier « drive-fermier » de France, plateforme de e-commerce proposant exclusivement des produits issus des exploitations girondines, continue de séduire toujours plus de consommateurs. La Chambre d’Agriculture de la Gironde, initiatrice du projet, confirme aujourd’hui les bons chiffres de son concept dont elle entend en 2013 consolider le modèle économique et poursuivre le développement. Dans cette optique, le « drive-fermier » ouvre un nouveau point de retrait à Gradignan, en partenariat avec Bordeaux Sciences Agro, le vendredi 22 mars à 13h30.
Nouveau point de retrait à Gradignan le 22 mars
Après les ouvertures des sites d’Eysines et de Lormont, les consommateurs empruntant le sud de la Rocade bordelaise pourront à leur tour bénéficier du « drive-fermier ». Au cœur du campus universitaire, sur la commune de Gradignan, Bordeaux Sciences Agro accueillera un nouveau point de retrait, chaque vendredi entre 13h30 et 19h, à partir du 22 mars. Les internautes pourront opter pour ce lieu dès le 14 mars.
Avec cette nouvelle implantation, le « drive-fermier » nourrit une double ambition : étendre son réseau de distribution - l’objectif est d’y délivrer 80 à 100 commandes chaque semaine - et développer une synergie avec les étudiants de BSA. La Chambre d’Agriculture de la Gironde envisage de permettre aux ingénieurs de 3ème année de s’investir dans le projet, en leur proposant par exemple de travailler sur des questions liées à la traçabilité ou aux conditions sanitaires. Par ailleurs, ce 3ème point devrait permettre d’accueillir de nouveaux producteurs.
Résultats encourageants et nécessaires ajustements
La Chambre d’Agriculture de la Gironde se félicite des premiers résultats de son concept qui, en l’espace de cinq mois, a déjà enregistré les inscriptions de 3600 « drivers » et totalise 190 commandes passées en moyenne chaque semaine, pour un panier moyen dépassant les 40 euros. Toutefois, les porteurs du projet concèdent que celui-ci nécessite quelques ajustements, essentiellement économiques et organisationnels, comme dans toute phase d’expérimentation.
Viandes, produits laitiers, fruits et légumes proposés par les 24 producteurs adhérents (dont 21 agriculteurs individuels et 3 groupements) sont les denrées les plus consommées. Si le chiffre d’affaires actuel est légèrement inférieur aux prévisions, le bon niveau de commercialisation et l’ouverture de nouveaux points pourraient permettre au « drive-fermier » d’atteindre l’équilibre dès l’an prochain.
Attentif aux attentes de ses clients, le « drive-fermier » envisage de proposer une nouvelle politique tarifaire (offres « privilèges », parrainage, etc.), la possibilité de composer ses propres paniers et l’élargissement de son offre, déjà riche de 371 références.
Un ancrage plus local… et bientôt rural
Depuis son lancement, le « drive-fermier » jouit d’une bonne audience aux niveaux départemental et régional, voire national. Cependant, la Chambre d’Agriculture de la Gironde souhaite que les bassins de population aux cœurs desquels sont implantés les points de retrait intègrent dans leur quotidien ce nouveau mode de consommation. Ainsi, une campagne de sensibilisation va être menée en direction des entreprises et des particuliers résidents autour des sites de distribution.
Par ailleurs, dans les mois à venir, le concept initial, à vocation urbaine, devrait dépasser les seules limites de l’agglomération bordelaise et investir les zones rurales.
www.drive-fermier.fr/33
Nouveau point de retrait à Gradignan le 22 mars
Après les ouvertures des sites d’Eysines et de Lormont, les consommateurs empruntant le sud de la Rocade bordelaise pourront à leur tour bénéficier du « drive-fermier ». Au cœur du campus universitaire, sur la commune de Gradignan, Bordeaux Sciences Agro accueillera un nouveau point de retrait, chaque vendredi entre 13h30 et 19h, à partir du 22 mars. Les internautes pourront opter pour ce lieu dès le 14 mars.
Avec cette nouvelle implantation, le « drive-fermier » nourrit une double ambition : étendre son réseau de distribution - l’objectif est d’y délivrer 80 à 100 commandes chaque semaine - et développer une synergie avec les étudiants de BSA. La Chambre d’Agriculture de la Gironde envisage de permettre aux ingénieurs de 3ème année de s’investir dans le projet, en leur proposant par exemple de travailler sur des questions liées à la traçabilité ou aux conditions sanitaires. Par ailleurs, ce 3ème point devrait permettre d’accueillir de nouveaux producteurs.
Résultats encourageants et nécessaires ajustements
La Chambre d’Agriculture de la Gironde se félicite des premiers résultats de son concept qui, en l’espace de cinq mois, a déjà enregistré les inscriptions de 3600 « drivers » et totalise 190 commandes passées en moyenne chaque semaine, pour un panier moyen dépassant les 40 euros. Toutefois, les porteurs du projet concèdent que celui-ci nécessite quelques ajustements, essentiellement économiques et organisationnels, comme dans toute phase d’expérimentation.
Viandes, produits laitiers, fruits et légumes proposés par les 24 producteurs adhérents (dont 21 agriculteurs individuels et 3 groupements) sont les denrées les plus consommées. Si le chiffre d’affaires actuel est légèrement inférieur aux prévisions, le bon niveau de commercialisation et l’ouverture de nouveaux points pourraient permettre au « drive-fermier » d’atteindre l’équilibre dès l’an prochain.
Attentif aux attentes de ses clients, le « drive-fermier » envisage de proposer une nouvelle politique tarifaire (offres « privilèges », parrainage, etc.), la possibilité de composer ses propres paniers et l’élargissement de son offre, déjà riche de 371 références.
Un ancrage plus local… et bientôt rural
Depuis son lancement, le « drive-fermier » jouit d’une bonne audience aux niveaux départemental et régional, voire national. Cependant, la Chambre d’Agriculture de la Gironde souhaite que les bassins de population aux cœurs desquels sont implantés les points de retrait intègrent dans leur quotidien ce nouveau mode de consommation. Ainsi, une campagne de sensibilisation va être menée en direction des entreprises et des particuliers résidents autour des sites de distribution.
Par ailleurs, dans les mois à venir, le concept initial, à vocation urbaine, devrait dépasser les seules limites de l’agglomération bordelaise et investir les zones rurales.
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Oui la Métropole du Grand Paris doit réussir !