Lutter contre ces violences implique d’abord d’être à l’écoute des femmes et, en premier lieu des fillettes et des jeunes filles, cible la plus fragile de la population, qui sont trop souvent victimes de prédateurs sexuels, infectées par le virus du VIH ou qui subissent des grossesses précoces non désirées.
Depuis 2010, la Fondation a milité pour faire prendre des nouvelles mesures de protection des veuves au niveau national gabonais et international. C’est sous l’impulsion de Sylvia Bongo Ondimba, et avec l’appui de la diplomatie gabonaise, que l’Assemblée générale des Nations Unies, par sa résolution du 20 décembre2010, a fait du 23 juin la Journée internationale des veuves. Le 23 juin 2011, la Fondation a créé à leur intention une cellule d’accueil, d’écoute, de soutien et de conseil.
La Fondation permet également aux femmes d’accéder à un rôle économique : en distribuant des microcrédits dont 1600 femmes gabonaises ont déjà bénéficié et en développant l’exploitation du moabi et de larésine de l’okoumé par les femmes des villages. En 2013, la Fondation pérennise son action en aidant les femmes à se regrouper en coopératives, afin de réduire leurs dépenses, d’améliorer la production et de partager équitablement des bénéfices réguliers.
Inscrites dans une vision d’ensemble, ces actions démontrent que le Gabon, et avec lui l’Afrique, est à l’orée de grandes mutations. Ce siècle, encore jeune, sera le sien quand les femmes africaines se lèveront et libéreront leur potentiel créatif et leur force d’innovation.