Qualifiant le président colombien Alvaro Uribe d'"ennemi acharné de l'échange" humanitaire, M. Reyes estime que les bons offices de Nicolas Sarkozy "seront déterminants pour obtenir le retour chez elle de Mme Ingrid et d'autres prisonniers" susceptibles d'être échangés.
En 2005, la France, la Suisse et l'Espagne avaient proposé des négociations à Pradera et à Florida, dans une zone démilitarisée de 480 kilomètres carrés à créer, en vue d'un échange humanitaire d'otages contre des guérilleros incarcérés. Mais les conditions préalables posées par les deux camps ont fait échouer cette initiative jusqu'ici.
M. Reyes a également souligné "la volonté totale" des rebelles de rencontrer les émissaires des gouvernements français, suisse et espagnol.
Ces "rencontres auront lieu" quand les conditions seront "favorables", a-t-il ajouté.
Les Farc, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, réclament la libération de 500 de leurs hommes incarcérés en échange de 56 otages qu'elles détiennent, dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.