Hôte de ce cinquième sommet sur terre allemande depuis la création du club, en 1975 par Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt,Angela Merkel a mis tout en œuvre pour que cette édition soit à la hauteur de son ambition.
Elle a donc, non sans risque, voulu faire de la lutte contre le réchauffement climatique la priorité de ce G8. Mais on sait d’ores et déjà que, sauf miracle, elle ne parviendra pas à faire céder George Bush sur la fixation d’objectifs contraignants de réduction du CO2.
Grosse attente aussi de l’Allemagne dans la lutte pour le développement de l’Afrique, dont plusieurs pays ont été invités en marge du sommet, et grand respect pour les pays émergents, dont cinq ont été conviés.
Pour sa première grande sortie sur la scène internationale, le nouveau président français aura à cœur de se faire accepter par ses pairs. Mais ses promesses en faveur de l’écologie devraient le pousser à prendre des positions en pointe sur la question du réchauffement.