D’après plusieurs témoignages, l'ancien président irakien, avait les mains liées et les jambes entravées, mais son visage était découvert. Il a dit une brève prière tandis que des policiers le faisaient monter à la potence et lui passaient une corde autour du cou. Le conseiller national irakien à la sécurité, Mouaffak al Roubaï, a déclaré que le condamné à mort était apparu comme un «homme brisé». Un haut responsable irakien a rapporté lui qu' «il semblait très calme. Il n'a pas tremblé».
«Tout a été filmé, depuis la remise de Saddam aux Irakiens jusqu'à la potence», a ajouté ce responsable, précisant que la télévision publique diffusera «très prochainement ces images». Contrairement aux informations diffusées par la télévision d'Etat, les deux co-accusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement, et l'ancien président du tribunal révolutionnaire, Awad al-Bandar, ne lui ont pas succédé sur le gibet : leur exécution a été «ajournée au dernier moment», selon le Conseiller à la sécurité nationale.