Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté lors de cette opération, selon le ministre.
22h40 : La libération d'Ingrid Betancourt a donc été rendue possible par une négociation des services de renseignements colombiens avec des groupes dissidents des Farc.
"C'est une opération de l'intelligence colombienne" selon des sources d'informations du Quai d'Orsay. "Le gouvernement colombien a tenté de trouver des solutions, une solution était bâtie sur le fait que des groupes se distinguaient du secrétariat général et cherchaient une solution pour quitter la guérilla sans être emprisonnés des années."
Fabrice Delloye, le père des deux enfants d'Ingrid Betancourt, a tenu à remercier "tous ceux qui au cours de ces six années et cinq mois nous ont accompagnés" et il a ajouté "Je veux remercier le peuple français, le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement et les médias qui ont apporté tout ce soutien et cette attention à cette cause et permis qu'Ingrid puisse revenir avec la vie".
22h42 : Le président George W. Bush a appelé son homologue colombien Alvaro Uribe pour le féliciter et le remercier selon un communiqué de la Maison Blanche.
22h39 : Nicolas Sarkozy "vient de s'entretenir longuement avec le président colombien Uribe" indique par voie de communiqué également un responsable à l'Elysée.
22h31 : Ségolène Royal s'est déclarée "très heureuse" de cette libération, allant jusqu'à affirmer partager "l'allégresse, la joie, le soulagement que doivent ressentir ses enfants qui n'ont jamais perdu espoir et qui ont toujours cru à la libération possible de leur mère même dans les pires moments de doute". Sic !
22h29 : A l'heure où sont écrites ces lignes, 23H10, Ingrid Betancourt était censée être sur une base militaire en Colombie, là encore, selon un communiqué émanant, curieusement, de l'Elysée.