« C'est un très grand diplomate qui connaît bien la question »
Il n'a ni infirmé ni confirmé les informations de la presse britannique selon lesquelles il pourrait être nommé dans la journée émissaire du Quartette pour le Proche-Orient (Union européenne, Russie, Nations unies et Etats-Unis), à l'occasion d'une réunion de cette instance à Jérusalem.
Le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, avait aussi confirmé que les Etats-Unis espéraient la nomination d'un nouvel émissaire.
Le précédent envoyé du Quartette, l'ancien président de la Banque mondiale James Wolfensohn, avait démissionné de ce poste en mai 2006, jugeant que les conditions n'étaient pas réunies pour lui permettre de remplir sa mission après la nomination d'un gouvernement du Hamas.
M. Blair a régulièrement insisté tout au long de ses derniers mois au pouvoir sur l'importance du règlement du conflit israélo-palestinien, estimant notamment que des progrès dans ce dossier étaient d "une importance stratégique immense pour l'Europe".
Pour le Times, M. Blair a une réputation ternie dans la région, du fait de la participation britannique à la guerre en Irak.
Plus nuancé, L'Independent (de gauche) soulignait également que sa relation étroite avec le président américain George W. Bush représentait "un obstacle" pour certains dirigeants palestiniens tout en soulignant qu’ "il a d'autres qualités, dont sa relative popularité en Israël (...) et son bilan impressionnant en Irlande du Nord".