Alors que plus de 70 marques dans 15 pays ont signé un Accord contraignant sur la sécurité incendie et la sécurité des bâtiments au Bangladesh, les enseignes américaines Walmart et Gap lancent une « alliance » parallèle qui ne répond pas aux attentes des organisations locales de travailleurs et de travailleuses. Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l'étiquette dénoncent une nouvelle initiative inefficace basée sur le seul volontariat .
Walmart et Gap ont annoncé le lancement d'un système d'audit interne qui viendra s'ajouter à la longue liste des intitiaves volontaires que ces entreprises mettent en place depuis des années sans qu'elles ne se soient traduites par une amélioration des conditions de travail. Cette annonce fait suite au refus par les deux marques de signer l'Accord sur la sécurité incendie et la sécurité des bâtiments au Bangladesh, seule initiative contraignante, transparente et indépendante, impliquant la société civile Bangladaise et internationale, ainsi que l'Organisation Internationale du Travail.
« Le programme proposé par Walmart, Gap et les 15 autres entreprises Nord-américaines qui ont rejoint cette alliane n'est qu'une copie de l'Accord sur la sécurité au Bangladesh vidé de toute sa substance » déclare Vanessa Gautier de Peuples Solidaires pour le Collectif Ethique sur l'étiquette. « Il s'agit de la même approche auto-régulatrice utilisée depuis des années qui n'a pas permis de prévenir la mort de près de 2000 ouvriers et ouvrières du secteur ».
En effet, cette initiative :
· est développée et contrôlée par les entreprises elles-mêmes, sans implication des travailleurs et des travailleuses organisé-e-s en syndicat localement ;
· n'oblige pas les marques et distributeurs signataires à financer la rénovation et la réparation des usines de leurs fournisseurs au Bangladesh ;
· prévoit que les inspections restent contrôlées par les marques elles-mêmes ;
· n'impose que peu d'obligations aux marques et distributeurs signataires, qui peuvent rompre leur engagement en ne payant que de faibles frais administratifs ;
· ne mentionne pas le droit pour les travailleurs et travailleuses de refuser tout travail dangereux.
Gap et Walmart ont un lourd passif de promesses non tenues. Walmart, qui se fournit depuis près de 25 ans au Bangladesh, n'y a jamais mené la moindre inspection sur la sécurité incendie et sur la sécurité des bâtiments. Gap, de son côté, avait annoncé un programme solide d'inspection et de rénovation il y a plus d'un an, mais n'a pas, depuis, donné le moindre exemple d'usine rénovée.
Walmart et Gap ont annoncé le lancement d'un système d'audit interne qui viendra s'ajouter à la longue liste des intitiaves volontaires que ces entreprises mettent en place depuis des années sans qu'elles ne se soient traduites par une amélioration des conditions de travail. Cette annonce fait suite au refus par les deux marques de signer l'Accord sur la sécurité incendie et la sécurité des bâtiments au Bangladesh, seule initiative contraignante, transparente et indépendante, impliquant la société civile Bangladaise et internationale, ainsi que l'Organisation Internationale du Travail.
« Le programme proposé par Walmart, Gap et les 15 autres entreprises Nord-américaines qui ont rejoint cette alliane n'est qu'une copie de l'Accord sur la sécurité au Bangladesh vidé de toute sa substance » déclare Vanessa Gautier de Peuples Solidaires pour le Collectif Ethique sur l'étiquette. « Il s'agit de la même approche auto-régulatrice utilisée depuis des années qui n'a pas permis de prévenir la mort de près de 2000 ouvriers et ouvrières du secteur ».
En effet, cette initiative :
· est développée et contrôlée par les entreprises elles-mêmes, sans implication des travailleurs et des travailleuses organisé-e-s en syndicat localement ;
· n'oblige pas les marques et distributeurs signataires à financer la rénovation et la réparation des usines de leurs fournisseurs au Bangladesh ;
· prévoit que les inspections restent contrôlées par les marques elles-mêmes ;
· n'impose que peu d'obligations aux marques et distributeurs signataires, qui peuvent rompre leur engagement en ne payant que de faibles frais administratifs ;
· ne mentionne pas le droit pour les travailleurs et travailleuses de refuser tout travail dangereux.
Gap et Walmart ont un lourd passif de promesses non tenues. Walmart, qui se fournit depuis près de 25 ans au Bangladesh, n'y a jamais mené la moindre inspection sur la sécurité incendie et sur la sécurité des bâtiments. Gap, de son côté, avait annoncé un programme solide d'inspection et de rénovation il y a plus d'un an, mais n'a pas, depuis, donné le moindre exemple d'usine rénovée.
Chacun ses préoccupations !