Il était interrogé sur la décision du Conseil national du PS de fixer un calendrier et une méthode pour mener la rénovation du parti d'ici à un an.
"Je pense que dans n'importe quel parti européen, n'importe quel parti social-démocrate européen, au lendemain d'un échec, mais je dirais dans les 48 heures, un certain nombre de décisions auraient été prises au niveau des dirigeants, un congrès aurait été convoqué", a poursuivi le secrétaire d'Etat.
Selon lui, "il faudra un jour rénover le PS, c'est nécessaire pour la démocratie française, pour les alternances futures, mais là on n'en prend pas vraiment le chemin".
"D'une certaine manière, je me dis que j'ai vraiment fait le bon choix parce que qu'est ce que j'aurais fait dans cette galère?", a-t-il dit.
En dépit de son entrée dans un gouvernement de droite, M. Bockel a affirmé qu'il gardait "des convictions de gauche".
"Dans le contrat avec Nicolas Sarkozy, il était clair que chacun devait rester soi-même. Moi, je suis fier d'être partie prenante dans cette équipe. Je sais que notre sensibilité est prise en compte", a ajouté le maire de Mulhouse.