"Si je suis capable de rassembler les socialistes sur cette offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche", a-t-elle précisé, interrogée sur le congrès des socialistes fin 2008 et le remplacement de l'actuel premier secrétaire François Hollande.
Le fait de prendre la tête du PS placerait Mme Royal en position de candidate logique pour la présidentielle de 2012, bien que 2007 ait connu un scénario différent, avec elle en candidate et son compagnon d'alors en chef du parti.
"J'ai bien l'intention de servir à fond le Parti socialiste en m'y impliquant totalement", a ajouté la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, en évoquant également les élections municipales du mois de mars, dans lesquelles la gauche espère se refaire une santé.
"Je sens qu'il y a de plus en plus d'hommes et de femmes qui se tournent vers moi et se demandent comment est-ce que l'on peut collectivement faire en sorte que le Parti socialiste soit rénové", a-t-elle estimé.
Mme Royal a posé encore des conditions à sa candidature: "mobiliser beaucoup d'intelligence pour continuer à bouger les lignes politiques comme je l'ai fait pendant la campagne présidentielle" et "avoir la capacité de faire une offre politique".
Dans un livre intitulé "Les coulisses d'une défaite", paru dans la foulée du deuxième tour des élections législatives du 17 juin, Mme Royal déclarait déjà qu'elle serait "candidate au poste de Premier secrétaire" du PS si son "projet de rénovation" était "majoritaire" au prochain congrès.
"Je suis au service de la gauche, de la France aussi, car j'ai une responsabilité en tant qu'ancienne candidate à l'élection présidentielle. J'ai soulevé beaucoup d'espoir, j'ai reçu beaucoup d'amour, j'en ai aussi beaucoup donné au peuple français", a ajouté Mme Royal sur France 2, alors que le PS reste en pleine crise d'orientation et de leadership, depuis les élections présidentielle et législatives.