"Ensuite il faut laisser un peu de temps pour que les choses se fassent, comme toujours", a-t-il ajouté.
"Il faut laisser évidemment le temps de faire les choses convenablement parce que c'est assez difficile et assez sensible. C'est un gouvernement très restreint. Il faut conserver des équilibres", a-t-il précisé.
Patrick Devedjian n'a pas souhaité confirmer qu'il était intéressé par le ministère de la Justice.
"Je ne suis candidat à rien. C'est le président qui décide. Je suis à sa disposition", a-t-il déclaré avant d'ajouter qu'il "accepterait très probablement tout ce qu'il (lui) proposera".
Nicolas Sarkozy "est en charge de la France, il n'est pas en charge de ses amis", a-t-il souligné.
"Il n'est pas élu président de la République pour récompenser ses amis mais pour assurer le redressement et le développement" du pays, a-t-il fait valoir. "Ses amis ne doivent pas l'étouffer avec des exigences".
"Quand on entre dans le gouvernement c'est qu'on est d'accord pour mettre en oeuvre le projet présidentiel. Tous ceux qui veulent concourir à la mise en oeuvre de ce projet sont bienvenus", a expliqué le conseiller politique.