Plusieurs représentants des surveillants ont été reçus hier soir au ministère de la Justice.
Il faut dire que la grâce du 14 Juillet - respectée chaque année depuis les débuts de la Ve République - est entrée dans les moeurs au point de devenir un outil technique : « C'était une tradition républicaine, mais cela permettait surtout de réguler le surplus de la population pénale, affirme Daniel Dreux, secrétaire général de la Confédération générale des cadres pénitentiaires.
Le médiateur de la République, chargé depuis l'an dernier du contrôle extérieur des prisons, Jean-Paul Delevoye, reconnaît que si « l'élection ne doit pas rimer avec récompense », la régulation de la population carcérale pose problème.