Aux côtés de Jean-Marie DARMIAN, président du Club des villes et territoires cyclables, maire de Créon et député suppléant de la Gironde, et de Denis BAUPIN, vice-président de l'Assemblée nationale, député de Paris, ancien président du Club des villes et territoires cyclables (2004 à 2008), se sont engagés à créer et développer le Club des parlementaires pour le vélo :
- Alain ANZIANI, sénateur de Gironde, questeur du Sénat, adjoint au maire de Mérignac, membre du Club des villes et territoires cyclables,
- Alexis BACHELAY, député des Hauts-de-Seine, adjoint au maire de Colombes, membre du Bureau du Club des villes et territoires cyclables,
- Dominique GILLOT, sénatrice du Val d'Oise, maire d'Eragny, vice-présidente de la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, membre du Club des villes et territoires cyclables,
- Annick LEPETIT, députée de Paris, membre du Bureau du Club des villes et territoires cyclables,
- Philippe PLISSON, député de la Gironde,
- Roland RIES, sénateur du Bas-Rhin, maire de Strasbourg, président du GART et ancien président du Club des villes et territoires cyclables (1992)
Le Club des parlementaires pour le vélo s'inscrit dans la démarche du All-Party Parliamentary Cycling Group britannique, composés de pairs de la Chambre des Lords et de députés de la Chambre des communes, de toutes tendances politiques. En mars dernier, le Club des villes et territoires avait accueilli à Paris une délégation de ce Groupe de parlementaires britanniques qui agit pour promouvoir l'utilisation du vélo comme mode de transport à part entière, en lui accordant un statut particulier dans les textes et projets législatifs.
Durant cette année 2012, marquée par les deux grands rendez-vous électoraux que sont les élections présidentielles et législatives, le Club des villes et territoires cyclables, a rappelé à l'ensemble des candidats, ainsi qu'aux députés et sénateurs, les dix propositions qu'il défend pour mettre en oeuvre une vraie politique nationale vélo. Et en priorité des incitations économiques de nature à enclencher des dynamiques vertueuses
et des effets bénéfiques sur l'économie.
L'objectif est bien que cette année de nouvelle législature soit aussi celle du lancement attendu d'une véritable politique nationale vélo en France, à l'instar de ses voisins européens, pour inscrire le vélo dans les outils de la relance et du développement économique.
« Il existe une politique vélo en France, mais elle est le fait quasiment exclusif des collectivités locales qui assurent plus de 90 % de l'investissement public et qui, comme ''L'enquête nationale des politiques cyclables 2010-2011'' le montre, accentuent considérablement leurs efforts depuis 2007 », ont rappelé Jean-Marie Darmian et Denis Baupin. « Les Gouvernements ont jusqu'ici laissé passer les occasions d'engager un vrai changement en ne prenant pas des mesures dont l'impact pourrait être très important car elles déclenchent des dynamiques. Dynamique de transfert modal, de la voiture solo vers d'autres modes dont le vélo, nouvelles sources d'activité physique quotidienne, comportements plus citoyens et relance de l'achat de vélos de qualité produits en France.'
Avec la création du Club des parlementaires pour le vélo, les élus membres du Club des villes et territoires cyclables se réjouissent que l'encouragement des politiques cyclables soit porté par la représentation nationale. Avec une ambition commune : après le boom du vélo urbain depuis le milieu des années 2000, il faut « le vélo pour tous, un vélo pour chacun ! »