Pour David Derrouet, "il y a toujours eu des sensibilités politiques différentes au sein du Parti socialiste, et les débats, aussi rudes peuvent-il être, sont toujours constructifs". Le Maire de Fleury-Mérogis considère Jérôme Guedj et Francis Chouat comme deux hommes de valeur qui ont eu des parcours de vie différents, ce qui les amènent à avoir des points de vue divergents sur la politique nationale à mener.
"Il ne faut pas se voiler la face, les échanges qui ont pu avoir lieu entre Francis Chouat et Jérôme Guedj reflètent le malaise profond qui règne au Parti socialiste, chez tous les militant(e)s, élu(e)s ou non élu(e)s face à la politique nationale menée aujourd’hui qui, au-delà de dévier du programme présidentiel, en est presque l’opposé".
"Dans la crise politique et sociale majeure qui frappe nos concitoyens, notre devoir est effectivement de se rassembler, comme le souligne Carlos Da Silva, Secrétaire départemental du Parti socialiste, mais non pas pour soutenir aveuglément le Gouvernement, mais pour au contraire réorienter foncièrement sa politique".
La politique du Gouvernement ne peut pas se résumer à des réformes sociétales. Il est temps que les parlementaires et tous les militant(e)s imposent la mise en œuvre du programme présidentiel. Le Maire de Fleury-Mérogis rappelle ainsi que "les priorités Gouvernementales étaient la taxation des flux spéculatifs, la mise en place d’une taxe carbone, et la ré-industrialisation du pays, le soutien à la recherche, le renforcement des moyens en termes de justice et non pas une politique d’austérité et de rigueur frappant toutes les catégories sociales et mettant à mal les services publics".
"Dans le contexte chaotique que nous vivons, la responsabilité du Premier secrétaire du parti socialiste, mais aussi de tous les militant(e)s, c’est de demander la tenue d’un congrès extraordinaire du Parti socialiste".
David DERROUET
Maire de Fleury Mérogis
Vice-Président de l'agglomération du Val d'Orge
Député suppléant