"On a plutôt le sentiment qu'on est mal parti avec un gouvernement qui sera constitué autour de (François) Fillon, (Alain) Juppé, Michèle Alliot-Marie", a affirmé le responsable socialiste.
Quant à l'exigence présidentielle de justice, a jugé M. Hamon, "si on regarde la manière dont (M. Sarkozy) a mis en scène les premiers pas de sa présidence, affichant ostensiblement son goût de l'argent, ses amitiés tapageuses et un entourage qui appartient à la France du fric, on voit mal en quoi cette nouvelle présidence pourra être marquée sous le sceau des sacrifices équitablement répartis".
A propos de "l'exigence morale" du président Sarkozy, le secrétaire national a assuré "se marrer franchement", affirmant que "l'agent débaucheur numéro un (de M. Sarkozy) est Bernard Tapie" et que parmi les "soutiens" du chef de l'Etat figurent Patrick Balkany, maire de Levallois, et Alain Carignon, candidat aux législatives à Grenoble.
"Avec une équipe de cadors pareils, on est en droit de se poser des questions sérieuses", a commenté M. Hamon.
Le porte-parole a indiqué aussi avoir "le sentiment que (M. Sarkozy) pose sa présidence sur un champ de ruines, tant il insiste sur cette exigence de résultats comme si hier, le ministre de l'Intérieur n'avait pu obtenir aucun résultat".