Elle rappelle que la loi TEPA Travail, Emploi et Pouvoir d'achat a concerné d’abord les classes moyennes avec la défiscalisation des heures supplémentaires (4,5 milliards d’euros), la défiscalisation des intérêts d’emprunt pour l’achat d’un premier logement (2 milliards d’euros), l’allègement des droits de succession (3 milliards d’euros), et que le bouclier fiscal, lui ne représentait que 600 millions d’euros.
Depuis la crise de 2008, la Gouvernement a fait jouer à plein la solidarité fiscale en demandant davantage aux ménages aisés : plafonnement des niches fiscales, contribution exceptionnelle de solidarité sur les hauts revenus, augmentation de 10 points de la fiscalité des revenus du patrimoine (plus-values immobilières), alourdissement des prélèvements sur des pans entiers de rémunérations qui étaient jusque-là faiblement taxés (stock-options, retraites chapeaux et parachutes dorés....).
Le Président de la République a eu à cœur de protéger durant la crise, l’une des plus violentes qu’ait connue notre pays, les foyers les plus fragiles en augmentant le minimum vieillesse et l'allocation adulte handicapé de 25%, en donnant un 10ème mois de bourse aux étudiants, en permettant à un million de Français d’avoir accès à une mutuelle complémentaire. En 2009, les contribuables de la première tranche de l’impôt sur le revenu ont vu leur 3ème tiers annulé. Tout cela, Terra Nova se garde bien d’en parler. La Ministre souligne que le Gouvernement a engagé une réforme sociale d’une puissance inédite avec la création du Revenu de Solidarité Active (RSA) qui représente aujourd’hui 10 milliards d’euros par an et constitue un véritable bouclier social contre la crise.
Enfin, le Gouvernement a utilisé l'instrument fiscal pour relancer la croissance et renforcer la compétitivité des entreprises françaises : en triplant le crédit impôt recherche, qui représente aujourd'hui 70% du soutien public aux PME, en supprimant la taxe professionnelle qui grevait les investissements des entreprises et, enfin en procédant à une refonte du coût du travail, ce qui permettra aux entreprises de mieux résister à la crise et de préserver les emplois.