
L'organisation souligne que les attaques recensées contre les médias vont à l'encontre des règles provisoires édictées par le gouvernement chinois lui-même. Ces règles, valides jusqu'en octobre 2008, donnent davantage de liberté aux médias étrangers mais sont souvent ignorées, "volontairement ou non", au niveau local.
"Certains journalistes estiment que les nouvelles règles ont effectivement amélioré l'accès à certains dissidents ou responsables officiels. Mais certains disent aussi que leurs reportages se heurtent régulièrement à des responsables officiels, des policiers ou voyous en habits civils qui clament leur ignorance des nouvelles règles", rapporte HRW.
Les journalistes étrangers se retrouvent souvent en difficulté quand "ils veulent couvrir des sujets jugés sensibles par le gouvernement, comprenant la dissidence politique, le Tibet, l'épidémie de sida et les problèmes de ‘stabilité sociale’ comme les émeutes, les manifestations et leurs conséquences", ajoute l'organisation.
"Il reste un an au gouvernement chinois pour rectifier cela (...) Le monde regardera pour voir si Pékin remplit ses engagements auprès du CIO", a souligné Brad Adams, directeur Asie de HRW.