
Cela vient de tomber et va sans doute affecter durement le père de l’accusé, Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, car être père d’un possible violeur a de quoi ruiner une campagne politique et défaire, totalement, les liens familiaux comme d’ailleurs démocratiques avec les électeurs.
Parallèlement, Ségolène Royal, outre les cassettes vidéo qui révèlent ses propres contradictions et donc sa propension à tourner facilement casaque n’est rien par rapport au « passif » de l’un de ses frères qui aurait été poseur de bombes dans l’affaire nébuleuse du Rainbow Warrior sous le règne de François Mitterrand qu’elle a servi pendant une longue période.
Et puis il y a Nicolas Sarkozy, avec ses frasques passées et son rabibochage avec sa moitié, raccommodage de circonstance ?
Sur la tête de Le Pen subsistent toujours des doutes quant à l’héritage dont il a profité il est vrai depuis déjà longtemps.
Qui, bon sang de bonsoir peut, aujourd’hui, se soumettre au suffrage universel direct en avançant la tête haute et le casier vierge ?
Qui, honnêtement, peut se prévaloir d’avoir, en politique, fait un parcours sans faute ?
Cette légitime question se posera, un jour, pas si lointain, lorsque dans l’isoloir les électrices et les électeurs auront à faire un choix.
Car si ceux-ci acceptent, « de bonne guerre » la rouerie des prétendants, en revanche, ils rejettent, massivement, les affaires nauséabondes dans lesquelles pourraient être impliqués les candidats à la présidentielle comme aux l&législatives.
Le bulletin de santé du Président étant devenu, de fait, une communication transparente et incontournable, la déclaration de patrimoine l’étant tout autant, il y a fort à parier que la transparence politico judiciaire s’imposera désormais.
C’est bon pour les électeurs, bon pour la démocratie et bon pour le pays.