
Le projet de loi inscrit en effet dans le droit national des directives européennes datant de 2001 et 2003, un retard qui vaut à la France des menaces d'amendes lourdes. Paris n'a pas le choix, il lui faut maintenant trancher sur ce dossier peu populaire. Car l'opinion publique se méfie des OGM: 78% des Français demandent leur "interdiction temporaire", le temps d'évaluer leur impact sur la santé et l'environnement, selon un sondage récent.